Bonsoir chers amis lecteurs, mais surtout, photographes !
On ne sent rien qu’au ton de mes mots que j’ai une « mine » plutôt réjouie. Je viens de me lancer dans le premier nettoyage du capteur de mon appareil photo numérique. Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivis, il s’agit d’un Nikon D80, un réflex numérique. L’entretien d’un tel appareil n’a donc rien à avoir avec l’entretien (?) d’un compact.
Après avoir lu plusieurs tutoriels et avoir réalisé mon premier nettoyage lors du salon de la photo (gratuitement par Nikon), je me suis motivé en me disant qu’un bon photographe devait également savoir entretenir son matériel ! (dixit plusieurs tutos 🙂 ) Après avoir comparé les diverses méthodes : méthode aspiratrice, simple bombe à air, poire soufflante… On se rend rapidement compte que dans ce domaine-là le kit Sensor Swabs fait presque l’unanimité au sein des photographes. Je me suis donc doté de plusieurs choses conformément à ces tutoriels que je laisse à votre disposition en PDF sur ce même article :
- Un kit de Sensor Swabs, PecPad et son fameux liquide Eclipse. Attention pour la taille des Sensor Swabs, dans mon cas Nikon D80, il s’agit d’une taille appelée « Type 2 » (dépend de la taille du capteur).
- Une poire soufflante Hurricane Blower.
J’ai donc utilisé plusieurs tutoriaux d’une part ce que l’on peut trouver sur le site MissNumerique.com car non content de vendre les produits, ils donnent quelques explications succinctes. J’ai ensuite bien évidemment visité la communauté Pixelistes dont je suis membre. N’hésitez pas à consulter leurs tutoriaux en ligne :
Au final qu’est-ce que ça a donné pour moi ? Et bien je suis plutôt content du résultat. J’ai retrouvé des photos où les ciels de mes paysages n’ont pas des petits points noirs ou autres imperfections. C’était surtout pour ce genre de photo que les saletés de mon APN étaient facilement observables.
Mes conseils
Renseignez-vous d’abord sur le web avant de vous lancer et notamment avec des gens qui ont le même type d’appareil que vous. Voyez quelles méthodes ils utilisent. Evitez absolument les bombes à air dépoussiérante qui balance par moment (souvent) du fluide au cours de l’utilisation. C’est un coup à rendre pour le coup vraiment dégueulasse votre capteur. Préférez une poire soufflante (moins de 15 euros).
Pour le nettoyage des objectifs, je suis un peu moins d’accord. L’utilisation de la poire soufflante pour retirer les poussières et, à la rigueur, un tissu micro-fibre suffisent selon moi (en tout cas c’était mon cas) ; à condition bien sûr que vous preniez soin de vos objectifs (utilisation d’un bouchon lorsqu’il n’est pas sur l’appareil et housse de protection).
N’hésitez pas non plus à vous renseigner auprès de professionnels si vous êtes vraiment réticent pour votre premier essai. Par exemple, pour les heureux possesseurs de Nikon, sachez qu’il existe une boutique, l’Espace Nikon, situé Boulevard Beaumarchais à Paris et qui nettoiera votre appareil gratuitement tout en vous expliquant comment le faire vous-même (mais rien ne vous empêche de le faire nettoyer à chaque fois chez eux :)). C’est le seul constructeur à disposer d’une boutique dans laquelle vous pouvez rencontrer un spécialiste de votre appareil pour une panne, un souci ou de simples questions.
Par ailleurs, le salon de la Photo à Paris est également un bon moyen pour ceux qui voudraient un nettoyage gratis. Canon et Nikon nettoient vos APN ce jour-là gracieusement mais prévoyez un peu d’attente…
Vous êtes plutôt visuel ? Ça tombe bien, moi aussi !
Les petits coton tiges pour APN Reflex 🙂
Une poire soufflante
Liquide Eclipse (V2)
Concrètement, là où j’avais ce genre de photos. J’ai mis en rouge tous les petits défauts que l’on peut observer sur une photo. D’une manière générale, c’était facile à corriger mais c’est assez pénible à la longue.
J’ai pu faire des tests et je sens clairement un mieux puisque je n’ai plus besoin d’utiliser Photoshop et son outil Correcteur. Un exemple avec une photo facile pour repérer les imperfections et autres poussières une photo du ciel. Mais bon nul doute, qu’il faudra bien que je remettre ça.
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