Microsoft est de nouveau confronté à une situation qui rappelle de mauvais souvenirs. En effet, après avoir renoncé à l’intégration native d’Internet Explorer à Windows pour éviter les poursuites antitrust, l’entreprise a pris la décision de séparer Teams de sa suite Office afin d’éviter une enquête similaire de la part des régulateurs européens.
L’enquête en question concernait des allégations selon lesquelles Microsoft aurait abusé de sa position dominante sur le marché de la visioconférence en obligeant les clients de sa suite Office à installer automatiquement Teams. Cette pratique a été dénoncée par le concurrent de Microsoft, Slack, qui a déposé une plainte en juillet 2020. La plainte a conduit à l’ouverture d’une enquête par la Commission européenne pour entrave à la concurrence.
Pour éviter cette enquête, Microsoft a annoncé qu’il ne forcera plus les clients de sa suite bureautique Office à installer automatiquement Teams sur leurs postes de travail. Cependant, la façon dont les entreprises pourront acheter Office avec ou sans Teams n’est pas encore claire.
Cette décision est importante pour Microsoft, car la société cherche à éviter une enquête antitrust qui pourrait être la première depuis plus de dix ans. En 2008, la Commission européenne avait accusé Microsoft d’avoir profité de sa position dominante pour pousser les utilisateurs à télécharger son navigateur Internet Explorer, en l’intégrant à Windows, au détriment de ses rivaux. En 2013, Microsoft a été condamné à une amende de 561 millions d’euros pour ne pas avoir honoré sa promesse.
Vous pouvez revoir les détails de cette amende sur les articles ci-dessous :
La décision de Microsoft intervient également après que Bruxelles a dévoilé une liste de 17 très grandes plateformes en ligne et 2 très grands moteurs de recherche en ligne, comptant au moins 45 millions d’utilisateurs actifs par mois, qui seront soumises à des contrôles renforcés à partir de fin août. Cette liste inclut Twitter, TikTok et les principaux services d’Amazon, Apple, Google, Meta et Microsoft, qui devront se conformer, dans un délai de quatre mois, à l’ensemble des futures obligations découlant du règlement sur les services numériques.
Il est clair que les régulateurs européens sont de plus en plus préoccupés par le pouvoir des grandes entreprises technologiques, et qu’ils cherchent à limiter leur influence sur le marché européen.
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