Windows Azure est le nom du service de cloud computing de Microsoft. Il s’agit d’une offre d’hébergement et de services qui vous permet d’externaliser tout une partie de votre système d’informations directement dans les datacenters de Microsoft, plutôt que dans votre entreprise. Windows Azure c’est des machines virtuelles bien sûr, mais également des instances SQL, des sites web… et bien d’autres choses.
Si vous n’avez pas encore testé, n’oubliez pas que Microsoft offre 150 € de crédit pour toute nouvelle inscription. Par ailleurs, les abonnés MSDN disposent également d’un crédit mensuel de 75 euros.
Aujourd’hui, nous allons voir comment créer une machine virtuelle et s’y connecter pour l’administrer.
Etape 1 – Création de la machine virtuelle
Identifiez-vous sur la plateforme Azure en suivant ce lien : https://manage.windowsazure.com/.
Si vous ne disposez pas déjà d’un compte Outlook.com/Hotmail vous devrez bien entendu en créer un.
Dans le cas où Windows Azure vous demande vos identifiants de carte bleue, ne vous inquiétez pas vous aurez la possibilité de définir un montant palier que vous ne souhaitez pas dépasser dans les paramétrages de votre compte. De cette façon, vous pourrez toujours allouer une somme d’argent précise. Une fois arrivée à ce montant, les services Azure stopperont pour ne pas que vous soyez prélevé au-delà de votre palier.
Une fois connecté, vous arrivez sur votre portail de gestion Windows Azure.
Sélectionnez le service qui vous intéresse dans le panneau latéral gauche, dans notre cas, Machines Virtuelles.
Puis choisissez l’option Créer une machine virtuelle.
Le panneau inférieur s’ouvre.
A ce niveau, vous pouvez choisir de créer une machine virtuelle à partir des différents modèles proposés par Microsoft.
Dans le cas de notre test, j’ai simplement sélectionner un Windows Server 2012.
Le compte utilisateur et le mot de passe nous permettrons plus tard d’accéder à la machine virtuelle en bureau distant.
Pour la taille, vous pouvez choisir parmi plusieurs instances de machine virtuelle :
- XS – Machine virtuelle de très petite taille (1 UC de 1 GHz, 768 Mo de RAM)
- S – Machine virtuelle de petite taille (1 UC de 1,6 GHz, 1,75 Mo de RAM)
- M – Machine virtuelle de taille moyenne (2 UC de 1,6 GHz, 3,5 Go de RAM)
- L – Machine virtuelle de taille importante (4 UC de 1,6 GHz, 7 Go de RAM)
- XL – Machine virtuelle de taille très importante (8 UC de 1,6 GHz, 14 Go de RAM)
- A5 –
Machine virtuelle nécessitant beaucoup de mémoire (2 UC de 1,6 GHz, 14 Go de RAM)
- A6 – Machine virtuelle nécessitant beaucoup de mémoire (4 UC de 1,6 GHz, 28 Go de RAM)
- A7 – Machine virtuelle nécessitant beaucoup de mémoire (8 UC de 1,6 GHz, 56 Go de RAM)
Evidemment, vous vous en doutez le coût n’est pas le même en fonction de votre choix. Pour notre test, j’ai choisi une machine virtuelle de type « S – Small ».
Si vous souhaitez des détails sur la tarification, vous pouvez consulter cette page : http://www.windowsazure.com/fr-fr/pricing/calculator/?scenario=virtual-machines. On y apprend par exemple qu’une VM de type S coûtera pour 1 mois : €49,87 (sans considération de support ou de bande passante).
Etape 2 – Se connecter en RDP à la machine virtuelle
Cela peut prendre quelques minutes pour que notre machine virtuelle soit complètement commissionnée et disponible.
Dès que vous avez la confirmation que la VM est disponible, il vous suffit de cliquer dessus (1 fois). Le menu du bas devient alors disponible et vous pouvez choisir le bouton Connecter.
Cela aura pour effet de déclencher le téléchargement d’un fichier RDP pré-configuré avec l’adresse IP de votre nouvelle machine virtuelle. Si vous l’exécutez, il ne vous restera plus qu’à saisir les identifiants que vous avez précédemment renseigné lors de la création de votre machine virtuelle.
Vous êtes maintenant connecté à votre VM. Il ne vous reste plus qu’à la configurer comme bon vous semble.
Etape 3 – Pour aller plus loin
Pour accéder aux différentes informations de votre machine virtuelle, il vous suffit de cliquer sur son nom.
Vous arrivez un de tableau de suivi et de monitoring de la machine virtuelle en question. Vous pouvez suivre l’évolution des métriques habituelles CPU, accès disques etc. Mais vous trouverez aussi et surtout le détail des informations concernant votre machine virtuelle si vous descendez en bas à droite :
Comme vous l’aurez certainement remarqué le port utilisé pour accéder à votre VM en RDP n’est pas le classique 3389/tcp. Si vous souhaitez visualiser le paramétrage de cette redirection de port (pour éventuellement en changer la configuration), il vous suffit de vous rendre dans l’onglet Points de terminaison.