Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire… Il s’agit d’une abréviation (non, sans rire je vous jure) pour High Dynamic Range Image. Le nom peut sembler barbare et son équivalent français serait : image à haute plage dynamique, pas forcément plus explicite me direz-vous. Sur un photo ça peut aller jusqu’à donner ce genre d’effets :
Photo de Trey Ratcliff
Le HDR est une technique qui émerge dès l’apparition de la photo numérique. Rapidement et malgré les progrès incessants, on se rend compte que les capteurs sont incapables d’enregistrer toutes les informations d’une scène si celle-ci est très contrastée. Impossible donc de capturer à la fois les détails dans les très hautes lumières et dans les très basses. Vous avez d’ailleurs certainement déjà rencontré ce problème en prenant par exemple une photo (avec un Réflex) d’une paysage : si le ciel est trop lumineux ou bien trop ensoleillé on obtient très souvent un ciel sur-exposé, grillé ou simplement blanc.
L’idée est donc de prendre plusieurs photos d’une même scène, avec des expositions différentes, puis « d’assembler » les parties bien exposées de chaque image dans une photo finale ainsi parfaitement exposée.
Par ailleurs, avec un réflex numérique de gamme moyenne, vous avez la possibilité d’utiliser une option appelé « Bracketing« . Le bracketing est une technique photographique couramment utilisée par les photographes, qui consiste à faire rapidement plusieurs prises de vue d’un même sujet, en modifiant les paramètres d’exposition, afin de choisir l’exposition optimale. On obtient ainsi plusieurs photos plus ou moins exposées et l’on peut choisir celle qui nous semble avoir le meilleur rendu.
D’une manière génrale, l’usage d’un trépied s’avère indispensable si l’on veut obtenir 3 photos rigoureusement identique. On obtient alors 3 photos différentes :
• La photo surexposée qui permet d’avoir des détails dans les zones foncées.
• La photo sous-exposée qui permet d’avoir des détails dans les tons clairs.
• La photo « normalement » exposée qui apporte les détails dans les tons moyens.
Vous pouvez bien évidemment utilisez un plus grand nombre d’images. Certains professionnels vont jusqu’à utiliser 5 voir 7 images d’une même scène mais à des expositions différentes.
Mais qu’est-ce que ça donne ?
Dans les faits, cela permet d’obtenir des détails quasi-insoupçonnés se situant dans les extrêmes (sur-exposition et sous-exposition où généralement, en photo, on obtient des applats blancs ou noirs). Ce type de procédé est réellement époustouflant.
Le résultat, comme vous pourrez le constater, est bluffant. L’image est bourrée de détail (l’image haute définition est sidérante) et l’ambiance globale est agréable à l’oeil puisque les hautes et basses lumières sont adoucies par l’ajoût d’informations normalement invisibles par la saturation du capteur.
Au départ cela me semblait relativement compliqué puis finalement lorsque l’on s’y met ça n’est pas si compliqué et sans trop de difficultés on peut obtenir quelques résultats sympas avec des photos tout ce qui y a de basiques. Pour preuve mes quelques essais sur le sujet, directement sur mon espace Flickr, rubrique HDR.
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