La fin du support pour Windows Server 2012 ou 2012 R2 approche à grand pas – si ce n’est pas déjà le cas, il est temps de démarrer un projet de transformation afin de faire évoluer votre infrastructure.
Pour rappel, Windows Server 2012 est sortie en novembre 2013. Le support standard a pris fin en octobre 2018 et pour le support étendu il s’agira du 10 octobre 2023 ! Vous devez donc faire le nécessaire pour migrer vos serveurs vers un nouveau système d’exploitation plus récent.
Dans ce cas, vous avez globalement 2 options qui s’offrent à vous. 🙂
La migration in-place consiste à passer directement d’un ancien OS vers un nouveau système d’exploitation plus récent. Attention toutefois, car vous ne pourrez pas passer de 2012 R2 à Windows Server 2022 directement. En effet, dans ce processus vous ne pouvez aller que jusqu’à 2 versions plus récentes.
Concrètement cela signifie que ce procédé de migration peut être utilisé comme suit :
Dans ce cas, la démarche est assez simple, il vous suffit de charger un ISO de l’OS plus récent que vous souhaitez utiliser et suivre les indications pour procéder à la montée de version. Vous pourrez choisir si vous souhaitez conserver vos documents et applications ou si vous préférez repartir depuis zéro.
La machine va redémarrer plusieurs fois donc vous devez prévoir une fenêtre d’intervention pour votre serveur et l’arrêt des applications ou services qui fonctionnent sur ce dernier le temps de la montée de version.
C’est la méthode la plus simple et la plus rapide si vous ne voulez pas recréer une nouvelle VM et migrer les services manuellement. 👌
Bien entendu, vous pouvez également réaliser un « saut de puce » et donc passer de 2012 R2 à 2016 ou 2019 puis passer dans un second temps à 2022. C’est supporté par Microsoft. Vous devrez avoir un numéro de licence valide pour toutes les nouvelles versions d’OS vers lesquelles vous souhaitez aller.
Dans l’exemple ci-dessus, je suis passé de Windows Server 2016 à 2022 avec le scénario de migration in-place.
La seconde possibilité est toute aussi simple mais probablement plus longue. Elle consiste simplement à provisionner et installer une nouvelle machine/server sur le nouvel OS Windows Server. Ensuite, vous réalisez la migration/transfert manuellement des applications ou des services depuis l’ancien vers le nouveau serveur.
Durant ce processus, vous pouvez choisir de conserver le nom et/ou l’adresse IP de l’ancien serveur. Une fois que le processus est terminé vous pourrez alors supprimer l’ancienne VM de votre infrastructure pour en récupérer les ressources (vRAM / vCPU).
Dans cette démarche, l’interruption des services sur votre serveur sera nécessairement un peu plus longue.
Tout dépend de votre scénario et du temps que vous souhaitez passer à cette montée de version.
Dans tous les cas, ce qui est le plus important et probablement le plus complexe c’est de vérifier si vos applications métiers ou services spécifiques vont fonctionner aussi bien entre l’ancienne version d’OS et la nouvelle.
Et pour ce faire, il n’y a pas de recette miracle : si l’éditeur est connu vous pouvez les contacter pour leur demander un conseil mais si l’application est développée en interne alors il faudra contacter vos développeurs. Si malheureusement vous n’obtenez pas de réponse précise alors vous devrez réaliser vos propres tests ! 🦾
Il me reste un dernier point à aborder pour être exhaustif : les mises à jour « Extended Security Update« . Il s’agit d’un programme proposé par Microsoft qui permet de bénéficier de 1 à 3 années de support additionnel si vous savez que vous ne parviendrez pas à mettre à jour vos serveurs avant octobre 2023.
Dans ce cas, le support peut être étendu jusqu’à octobre 2026 et Microsoft s’engage à vous fournir les correctifs et/ou les patchs de sécurité qui pourraient être nécessaires durant cette période. Attention toutefois, ce support « Extended Security Update » est payant et le prix est revu chaque année entre le client de Microsoft. Le nombre de systèmes encore sous 2012 ou 2012 R2 est pris en compte dans l’estimation.
De plus, il faut savoir que le prix est généralement dissuasif afin d’inciter les clients à ne pas conserver des éléments non sécurisés au sein de leur infrastructure. Et il augmente également entre chaque année. Moralité, si vous pouvez vous en passer en ne tardant pas sur les mises à jour, votre porte-monnaie vous remerciera !
Plus d’informations sur le site officiel de Microsoft en suivant ce lien.
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