Dans cet article, nous allons nous attarder sur le fonctionnement d’une instance SQL Server sur Windows Azure.
Il ne s’agit donc pas de créer une machine virtuelle hébergeant un SQL Server mais bien de créer une base de données SQL Server standalone sur le cloud de Microsoft.
Etape 1 – Création de la base de données
Connectez-vous sur votre portail Windows Azure.
Dans la section Base de données SQL vous allez pouvoir créer une nouvelle base de données.
Vous pouvez opter pour une création de type « rapide » ou bien une création personnalisée.
Dans le cas d’une base de donnée personnalisée vous allez devoir saisir quelques informations parmi lesquelles :
- Nom de la base de données
- Type de base de données (Web ou Business)
- Taille de la DB (1 ou 5 Go pour une base de type Web et de 10 Go à 150 Go pour une DB de type Business)
- Éventuel serveur (il ne s’agit pas de créer un serveur virtuel pour héberger votre base de données mais si vous disposez de plusieurs base de données standalone, vous pourriez souhaiter les avoir sur le même serveur)
- Un login et un mot de passe pour vous connecter à la DB
- Localisation géographique de l’hébergement de votre DB parmi les différentes datacenters de Microsoft
Votre base de données est maintenant créée. 🙂
Etape 2 – Configuration et autorisations
Pour l’heure, vous ne pouvez pas vous connecter (peu importe l’outil) à votre base de données. Il vous faut renseigner votre adresse IP publique afin que Windows Azure vous permette l’accès à votre DB SQL.
Cela peut se faire de plusieurs façons. La plus simple, au moment où vous entrez dans la configuration de votre base de données, vous recevez le message ci-dessous. Votre adresse IP a été détectée par Windows Azure et la plateforme vous invite à créer une exception pour autoriser les connections à la base de données depuis cette adresse IP.
Vous devrez donc créer une exception pour chaque endroit depuis lequel vous pourriez souhaiter vous connecter à votre DB SQL.
Dans le cas où vous n’auriez pas ce message ou si vous souhaitez supprimer/personnaliser les exceptions firewall, dans le tableau de bord de la dite base de données, repérez le lien Gérer les adresses IP autorisées.
Profitez-en pour noter le hostname du serveur sur lequel votre DB SQL est hébergée. 😉
Etape 3 – Se connecter avec SQL Management Studio
SQL Management Studio est gratuit. Vous pouvez le télécharger avec n’importe quelle version de SQL Server Express (ou au dessus). Pour rappel, vous trouverez la procédure d’installation en suivant le lien vers cet article.
Il ne vous reste plus qu’à démarrer SMS et vous connecter à votre base de données SQL Azure. Bien évidemment, vous utiliserez le login/password renseignés au moment de la création de votre base de données (et non pas vos identifiants Hotmail/Outlook.com) ; et vous veillerez à sélectionner le mode d’authentification SQL Server Authentication.
Etape 4 – Pour aller plus loin
Étrangement, certaines possibilités sont limitées lorsque vous utilisez une instance SQL sous cette forme plutôt que de créer une machine virtuelle hébergeant un serveur de base de données SQL Server.
Par exemple, vous ne pouvez pas designer vos tables avec l’assistant graphique de SQL Management Studio. Vous devrez élaborer vos propres requêtes SQL.
Enfin, notez également que vous pouvez accéder à une interface web en Silverlight depuis le dashboard de votre base de données. Cette dernière vous permettra de réaliser la plupart des opérations courantes que vous pourriez réaliser via SQL Management Studio. Pour y accéder localiser le lien Concevoir votre base de données SQL ou Design your SQL database (dashboard).