Après les licenciements répétés dans les entreprises de la tech, il semble que les Googlers doivent bientôt réaliser de nouvelles concessions (en tout cas ceux qui sont encore dans la société).
Les salariés vont devoir abandonner leur MacBook pour un Chromebook
En effet, Google a choisi d’équiper certains employés de Chromebooks, en remplacement des MacBook ou PC existants. Cette décision fait partie des efforts de réduction des coûts de l’entreprise à la lumière du ralentissement économique mondial. Le passage aux Chromebooks vise à économiser des ressources pour rester compétitif pendant cette période apparemment incertaine.
Ce qui est assez surprenant c’est que cette information a été reprise par de nombreux sites d’actualité. Il est étrange que ce changement soit un problème qui pourrait embêter les salariés ? Après tout, pourquoi les salariés de Google ne souhaiteraient pas utiliser les Chromebooks qui sont justement du matériel informatique fonctionnant sur le système d’exploitation créé par leur entreprise d’appartenance. Cela semble vraiment contradictoire. 🤔
C’est un peu comme si les salariés de Microsoft demandaient à travailler sur Ubuntu et qu’on leur expliquait que désormais ils allaient désormais devoir utiliser Windows ?
Après les licenciements, l’optimisation
Google optimise ses ressources en prévision des 12 000 licenciements prévus cette année. Selon CNBC qui a consulté des documents internes, Google examine le matériel qu’il distribue aux employés. Les mises à niveau informatiques sont en pause pour le moment et seuls les ingénieurs pourront recevoir un PC ou un Mac à l’avenir. Tout le monde n’aura d’autre choix que les Chromebooks car ils sont moins chers et puisque leur système a été créé par Google, cela a du sens (même si ça semble déplaire aux salariés).
Mais il semble que ce ne soit pas la seule initiative de Google pour réduire ses coûts : le mode hybride (entre le travail présentiel et le télétravail) est envisagé pour raccourcir les heures d’ouverture des services internes.
D’après un média américain, Google n’aurait pas versé le reste des congés parentaux pris par ceux qui ont été mis à pied. Si bien que ces employés pourraient avoir des difficultés financières en raison de la non-récupération de ces congés. Même si ces problèmes se régleront certainement avec l’aides d’avocats, c’est une situation qui pourrait rapidement nuire à la réputation de l’entreprise. D’ailleurs, cela pourrait même affecter la motivation et l’engagement des travailleurs actuels envers l’entreprise, ainsi que leur fidélité future envers celle-ci… Google joue un jeu dangereux à l’heure où elle éprouve toutes les peines du monde à s’illustrer dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Autre idée pour faire des économies, il semble que Google envisage également de réduire son parc immobilier comme c’est indiqué sur l’article suivant. Plus incroyable encore, il semble même que certains salariés vont devoir prochainement partager des bureaux !
Les Chromebooks sont de très bonnes machines
Bref, il semblerait que les collègues américains découvrent le flex-office – et le moins que l’on puisse dire c’est que ça ne semble pas plaire à tout le monde…
Plus sérieusement, on imagine assez facilement que c’est surtout la presse qui tente de faire du buzz avec ce genre d’articles. Personnellement, j’ai un peu de mal à imaginer que les salariés de Google puissent être à ce point insatisfaits de bosser sur un Chromebook ? 😯
Je trouve au contraire que ces machines sont de plus en plus abouties et agréables à utiliser. Si c’est évidemment pas recommandé pour un développeur, cela doit être suffisant pour toutes les fonctions davantage bureautiques comme les RH, financiers, et j’en passe. J’ai eu l’occasion d’en tester plusieurs et ChromeOS ne cesse de s’améliorer (et d’ailleurs je pense que Microsoft devrait faire très attention à ça…).
Pour aller plus loin :